En 1970, des anciens, auxquels s’associent de nouveaux membres relancent le club, jusqu’en 1973, où il plonge de nouveau dans un sommeil profond…
Jusqu’en 1977 où 2 équipes Minimes, masculines et féminines sont créées.
Pour pérenniser l’activité, l’équipe dirigeante va chercher de nouveaux adeptes du basket dans les écoles. Le succès est au rendez-vous. En 1978, le club atteint 70 licenciés se répartissant entre plusieurs équipes de jeunes et deux équipes séniors masculines.
Des anciens reviennent, de nouveaux bénévoles arrivent…
Et en mai 1979, l’école de basket dispute son premier championnat, avec le 1er titre de championne pour l’équipe féminine qui sort invaincue avec 4 victoires.
La formation des jeunes à l’arbitrage est aussi lancée dès cette fin de décennie.
En 1970, le club se réveille grâce à l’investissement d’une nouvelle équipe dirigeante, composée d’anciens et de nouveaux : Paul COLAS, ancien maire de Gières, se retrouve à la Présidence avec Robert LIAUDY et Henri EXCOUSSEAU en Vice-présidents. Les frères LABOURE, Pierre SCHLOSSER et Michel DUPRE sont toujours présents et membres actifs du bureau. Gérard GILBERT et Jean-Jacques JACQUET sont les entraîneurs du club.
L’équipe dirigeante décide d’officialiser le changement de nom du club. En mai 1971, la modification est publiée au Journal Officiel de la République Française.
En septembre 1972, quelques modifications apparaissent : C’est Pierre SCHLOSSER qui redevient Président alors que Paul COLAS est nommé Président d’Honneur et Gérard GILBERT devient Vice-président. Le siège social du club est alors déplacé et revient à la Mairie de Gières.
En 1973, le club plonge une nouvelle fois dans un sommeil profond…
En mai 1977, le SPORTING CLUB GIEROIS reprend du service. Une nouvelle équipe dirigeante voit le jour emmenée par son Président Gilbert GERARD. Les entraînements redémarrent sous la houlette de Zineddine CHAÏB, qui se charge des entraînements pour les premières équipes, les minimes masculins et les minimes féminines.
En 1978, le président GERARD quitte son poste. A ce moment là, le club est une nouvelle fois sur le point de disparaître. Mais les élus de la Commune sous l’ère de Charly GUIBBAUD voulaient que ce sport continue d’exister sur Gières et décident donc de chercher une personne pour reprendre le club. Très rapidement, ils se sont tournés vers Gilles DANGAND, Président du Conseil des parents d’élèves et ancien basketteur, qui accepta.
C’est ainsi que le SC Gières pouvait continuer ses activités avec un nouveau président. Pour donner une vie pérenne au club, c’est dans les écoles que le Président DAGAND, accompagné de Jean JACQUET et Georges MORIN, allait chercher de nouveaux joueurs et joueuses pour les équipes. Rapidement, le club s’est retrouvé avec 70 licenciés et comptait sur la présence de plusieurs équipes de jeunes. Le SC Gières pouvait aussi compter dans ses rangs de nombreux joueurs séniors qui ont permis de créer deux équipes masculines. Restait à trouver l’entraîneur, et le bureau a fait appel à un entraîneur de Saint-Martin-d’Hères, Albert MARTINO qui pouvait alors aider Zineddine CHAÏB.
Le Président pouvait compter sur l’appui d’anciens du club qui étaient de retour comme Jean-François EXCOUSSEAU ainsi que sur de nouveaux bénévoles comme Amédée CIOCCA, Roland REGIS ou Andrée MALLEIN.
« Il y avait des familles dont les enfants jouaient. Cela commençait à benjamin(e)s. J’entraînais l’équipe de benjamines qui étaient terribles : elles se faisaient appeler les bandeaux de la terreur, avec la Nathalie Arnaud, ma fille et d’autres » - Gilles DAGAND
En mai 1979, l’école de basket du club, enfin prête, peut disputer son premier championnat. Composée de deux équipes, une masculine, l’autre féminine, l’école joue ses premiers matchs à Sassenage. Les filles remportent leurs quatre matchs et sont championnes !
Pour la petite histoire, le coût de l’inscription était alors de 30 Francs… soit moins de 5 euros !
Amédée CIOCCA, arbitre officiel FFBB, poussait les jeunes à l’arbitrage et dispensait des stages de formation au sein du club pour les jeunes. Deux d’entre eux, Ludovic FONTEIX et Jean PETRETTO, suivaient attentivement les conseils d’Amédée pour espérer devenir arbitres…